MORGANE NOTRE AMOUR > Ma courte vie Ce jour là
Ma courte vie
Ce jour là je suis loin de me douter que c'est mon dernier gateau d'anniversaire. Ma mère travaille, je fais donc la fete avec mes deux soeurs et mon père. Eux aussi ne savent pas ce qui va m'arriver. C'est à ma soeur Emmanuelle que je vais laisser le soin de me faire vivre à travers ce blog. Mes parents ainsi que Marion y contribueront de temps en temps.
une vie sans toi mais tu es toujour là
Pour moi que serait la vie sans toi et bien rien je ne pourrais pas vivre, je vivrai à travers toi! Je promes de faire tout ce que je peux pour te protéger mais là comment faire? Comment t'aidé? Je suis perdue!!!
La vie n'a plus aucun sens!
Tu me manques mais je te promet tu vivras aussi longtemps tant que je serai là^^!
Tu t'es éteinte un triste 2 Septembre 2005, il faisait beau mais dans mon coeur tout était froid, tout était noir! Et malgret ce fait, je sens tout au fond de moi que ta lumière est encore présente et qu'elle ne cesse de vivre en moi....
Tant que je serai là tu vivras je t'en fais la promesse...........
tu es toujours dans mon coeur!!!
une triste vie sans toi
Toutes ces courtes années que avons passées avec toi, nous ne l'oublirons jamais. Tu étais notre rayon de soleil, l'amour de notre vie mais tu t'es éteinte et un 2 Septembre 2005, "tu as éteint le feu derrière la facade de tes yeux dans un éclair blanc". Il fesait chaud ce jour là mais nos coeurs ce sont glacés et n'existe plus. Depuis chaque fois que je pense à toi, à chaque seconde qui passe, mon coeur, qui, restant de glace, j'aperçois en levant les yeux, la petite et douce flamme de ton étoile essayant à chaque fois de nous réchauffer. Et à chaque fois, les larmes de ta flamme envahissent mon coeur et je pleure, je pleure à chaudes larmes.....Je ne t'oublirais jamais et il y aura toujours la petite étoile de l'espoir, bien quelle soit faible, qui me redonnera courage au plus profond de mon coeur
..........
Bon, voila j'ai soufflé mes bougies. Nous sommes le 4 mars 2005. Le week end se passe bien et rien de particulier n'est à signaler.Ce n'est que le mercredi 9 mars que mon professeur de piano, Mr Mali, s' aperçoit que je n'arrive pas à faire mes accords de la main gauche. Il en informe donc ma mère qui m'emmène le jour même chez le pédiatre. Lui même nous orienteras vers l'hôpital d'Auch. Nous sommes le jeudi 10 mars et le scanner ne révèle rien, mais ma maladie continue de s'aggraver. Je perd partiellement, l'usage de ma jambe gauche ainsi que de mon bras. Ne trouvant rien, on nous oriente vers l'hôpital d'enfant à Toulouse. Nous sommes le vendredi 11 mars, et mon état ne cesse d'empirer. Scanner et IRM, le diagnostic tombe pour mes parents : tumeurs du tronc cérébral pour préciser un gliome infiltrant(tumeur habituelle chez les enfants agée entr 4et 12ans) . Le scanner d'auch était en voie de remplacement le diagnostic était faux en fait (merci aux hôpitaux de régions...). A partir de ce moment la vie de mes parents va basculer dans un cauchemard interminable. Ils font front et me montre bonne figure, tout en ajoutant que ma maladie est grave. "Je suis une battante" et je leur dit dans ces propres termes:cette putain de boule je vais l'èclater!.
Nous faisons connaissance avec le personnel,car chaque jour c'est une personne différente qui vient nous chercher.Ils sont tous très sympathique.Parmi eux, Cecile qui petit à petit va devenir ma mamie.Elle me couvre de cadeaux,joue avec moi durant les longues heures d'attentes de certaine visite et conduit doucement car avec le traitement j'ai de plus en plus de nausées.Bref elle est super et je l'adore.Mes soeurs et mes parents aussi.Donc j'ai les scéances de rayons et les visites avec Anne Isabelle l'oncologue .Les progrès sont impressionnants et je reprend confiance.A la fin des rayons j'ai recupéré plus de 80% du bras et de la jambe gauche.Je me remet au clavier afin qu'à la rentrée en septembre je puisse changer de méthodes.Durant ces vacances de pâques ma meilleure copine est venu passer quelques jours.Tonton Michel et Tatie jeanine sont aussi venu de Lyon pour me voir et on a fait plusieurs parties de monopoly.J'adore ce jeu.
Les rayons sont fini et après les vacances de pâques je retourne à l'école.Je retrouve mes copains et copines,c'est super.Nous allons faire un voyage de fin d'année et je suis impatiente.
La cortisone m'a fait gonfler.
Nous sommes donc vendredi et j'ai passé la journée à l'hôpital fait connaissance de l'équipe qui va me suivre .Grâce à la cortisone mon état c'est stabilisé.Mes parents sont convoqués par l' oncologue et le neuro chirurgien.Je vais donc leur laisser la parole .
Nous voila donc réuni ma femme et moi dans un petit bureau avec Anne Isabelle ,oncologue et le Docteur Chaix neurologue.On nous apprend que la tumeur n'est pas opérable car trop mal située et qu'il n'y a aucun traitement en cours .Seul des rayons peuvent diminuer sa taille.Diagnostic:notre fille est condamnée.Nous apprécions cette franchise même si elle est dure à avaler.Pour avoir navigue sur le net nous savons que la durée de vie avec ce genre de tumeurs se situe entre 6 mois et 1 an. Finit les projets à long terme ,il faut maintenant vivre au jour le jour ,profiter de ces instants de bonheur que l'on a tendance à oublier quand tout va bien.Notre vie a basculé dans l'horreur car nous allons vivre la mort de notre fille en direct et ce n'est pas une fiction.Pourtant il faut que de nos angoisses disparaissent devant elle, que rien ne puisse la faire douter de sa guérison,car comme elle le dit c'est une battante.Il faut donc maintenant en informer parents et amis.Il est très important dans une telle situation pareille de s'entourer des gens que l'on aime et qui sont susceptible de vous aimer.La suite nous apprendra que certain ne mérité pas la confiance qu'on leur accordée.C'est dans ces moments là que vous trouvez vos véritables amis.Morgane va maintenant reprendre le fil de son histoire.
De retour à la maison il faut adapter les lieux à ma nouvelle situation.Papa m'installe au rez de chaussé car j'ai du mal a monter les escaliers et ma chambre est a l'étage.Ma petite soeur va se retrouver toute seule dans cette grande chambre.On me dit que c'est provisoire en attendant que le traitement me guérisse.La semaine suivante commence la série de rayons qui doivent faire exploser cette putain de boule.Donc nous avons rendez vous avec Anne la Radiothérapeute.Elle m'explique en quoi consiste les rayons et les petits des desagréments qui les accompagnes.Perte des cheveux,mais ça ne se verra pas ainsi que des nausées,légère perte de la vue.Dans un premier temps on me fabrique un masque afin de canaliser les rayons.Les scéances sont aux nombres de 30 a raison de 5 séances par semaine.Nous voila donc partie mes parents et moi pour 6 semaines de rayons.Nous faisons appel a une société d'ambulance.
Bon, voila j'ai soufflé mes bougies. Nous sommes le 4 mars 2005. Le week end se passe bien et rien de particulier n'est à signaler.Ce n'est que le mercredi 9 mars que mon professeur de piano, Mr Mali, s' aperçoit que je n'arrive pas à faire mes accords de la main gauche. Il en informe donc ma mère qui m'emmène le jour même chez le pédiatre. Lui même nous orienteras vers l'hôpital d'Auch. Nous sommes le jeudi 10 mars et le scanner ne révèle rien, mais ma maladie continue de s'aggraver. Je perd partiellement, l'usage de ma jambe gauche ainsi que de mon bras. Ne trouvant rien, on nous oriente vers l'hôpital d'enfant à Toulouse. Nous sommes le vendredi 11 mars, et mon état ne cesse d'empirer. Scanner et IRM, le diagnostic tombe pour mes parents : tumeurs du tronc cérébral pour préciser un gliome infiltrant(tumeur habituelle chez les enfants agée entr 4et 12ans) . Le scanner d'auch était en voie de remplacement le diagnostic était faux en fait (merci aux hôpitaux de régions...). A partir de ce moment la vie de mes parents va basculer dans un cauchemard interminable. Ils font front et me montre bonne figure, tout en ajoutant que ma maladie est grave. "Je suis une battante" et je leur dit dans ces propres termes:cette putain de boule je vais l'èclater!.
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de ma petite soeur. Elle devait fêter ses 10 ans. Mon père à installé une bougie à côté de son urne. Bien qu'elle ne soit plus là nous continuerons de fêter son anniversaire quoi qu'il arrive. N'oubliez jamais que même si vous perdez un être qui vous est cher, et surtout si c'est un enfant. Continuez à penser à lui et à l'aimer car même si il n'est plus là, rien ne vaut l'amour des parents pour un enfant. Et des frêres et des soeurs aussi. Alors aujourd'hui je voudrai à tous ceux qui visite ce blog souhaiter un JOYEUX ANNIVERSAIRE à Morgane ma petite soeur qui n'est plus de ce monde.
un drame évité de justesse
Je suis revenue chez moi... rien de grave d'après ce que m'a dit le médecin ....enfin je crois. Mes parents sont heureux de me revoir ainsi que mes soeurs. Je suis également heureuse de rentrer, c'est les vacances et il fait très chaud. Mes soeurs sont dans la piscines mais comme je suis un peu fatiguée, je n'ai pas envie d'y aller. Maman me lit une histoire pendant que mes soeurs jouent à la piscine, j'ai mon cochon d'inde à côté de moi. Maman va finalement me lire l'histoire dans la chambre parce qu'il fait trop chaud. Je m'endors... Il est 18h00... et... je ne me suis toujours pas réveillée... . Serait-ce la fin? Mais parents panique, moi je reste inconsciente... . Ils appellent le samu et m'emmènent vite à Auch_c'est la fin dit ma mère à Emmanuelle quand ils partent_ mais au moment où ils arrivent, il n'y avait personne qui nous attendait pas même un tapit, pas un médecin, pas une perfusion......Mon père devenait fou...puis... ma mère a pris l'hélicoptère en direction de Toulouse avec moi... toujours inconsciente. Les médecins m'ont tout de suite mis sous perfusion. Je ne me réveillais toujours pas, mes parents et me soeurs s'angoissaient et pleuraient. Ma mère était à mes cotés je la sentais paniquée même si je dormais. Les médecins ont dit à mes parents que si je ne me réveillais pas samedi, ce serait LA FIN! C'est samedi l'instant décisif. Voila 3jours que je sombrais dans un sommeil profond. Le matin était passait... c'était mon père qui restait à mes cotés...priant....espérant que je me réveille avant le soir...
"Tout à coup, ma mère a reçus un coup de téléphone ;disait ma soeur emmanuelle; elle a décroché, c'était mon père... . Des larmes on commençaient à couler, elle se tourna vers moi et me dit: Ta soeur c'est... REVEILLEE!!!! Alors... à ce moment précis... des larmes de bonheurs ont commencés à couler le long de ma joue et un immense soulagement s'empara de moi"....
la fin du calvaire?
...Nous sommes arrivé à X**** ou nous nous sommes installés vers début Septembre...Trois ans ce sont écoulés depuis ta disparition petite sœur...deux ans de haines, de larmes, et de colère bien que mon espoir de retrouver "une véritable famille" soit encore là...J'ai 15ans et j'entame ma première année de lycée... Ayant beaucoup de boulot, j'essayais d'accumuler le maximum de travail . Mes notes évidemment augmentaient vu que je ne faisais que travailler. Je mettais la musique de temps en temps . Cette année fut plutôt rapide... Mais j'ai constaté tout au long de l'année j'ai observé j'ai épié les moindre gestes, la moindre évolution de ma famille... : on avait totalement inversé les rôles. J'ai discuté toue à tour avec mes parents et ils en son arrivé à la même pensée qu'ils avaient l'un pour l'autre séparément : c'était des adolescents! Je trouvais ça plutôt original et assez amusnat étant donnée qu'ils me le disaient et bien sur ils ne se le sont jamais dit donc en conclusion j'ai eu a faire à deux adolescent me parlant de leur "problèmes de couples" pourquoi ça n'allait pas etc. Et moi je suis devenue l'adulte...Mais être une adulte dans la peau d'une adolescente c'est vraiment facile. Au fur et à mesure que l'on avançait dans l'année, je sentais ma soeur de plus en plus distante depuis deux ans elle devenait "NO LIFE"!! cette année...Pourtant j'avais le bac à préparer il fallait que je me concentre sur ça uniquement.... Bien qu'elle est son caractère...je m'en fiche! mon père a quand même fait un gros effort cette année: il cessait de boire quand il venait c'était tellement gentil de sa part. bien qu'il y a quelque jour ma mère et moi avions remarqué qu'il n'allait pas bien...perte d'appétit, il est pâle, fatigue...Serait-il malade? La vie me prendrait encore un être cher , il reste quand même mon papa et peut être que lui aussi, comme Morgane...il nous quittera si il ne stoppe pas ses activités maintenant!! Je vous poserai une seule question: Comment malgré quatre années horribles à voir tout, décés, expulsion...bref destruction d'une famille, comment ai-je encore la force de garder espoir alors que je suis moi même perdu et que je ne sais quel chemin prendre? Le calvaire va-t-il se terminer? Alors que je suis encore sur le point de perdre quelqu'un...
un bonheur effémaire
Je suis enfin rentrée chez moi. Cela faisait longtemps et j'étais très impatiente de retrouver mes soeurs et toute ma famille. En plus on m'a offert un petit animal que je pouvais choisir. Dommage il n'avait plus de lapin bélier donc j'ai pris un cochon d'inde. Je l'ai appelé Noisette. Il faisait chaud c'était l'été on est allé à la piscine mais comme je n'avais pas envie je ni suis pas allé. Le soir commençait à tomber. Nous sortons de table quand soudain, je ne sais pour quelles raisons, je me suis mise à pleurer, à pleurer sans pouvoir m'arrêter. Mes parents et ma soeur ne comprenaient pas ce que j'avais, je répétais des phrases incohérentes je gesticulais je criais je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. Dans ma tête tout était confus. J'avais mal, c'était comme si on me compressait la tête avec d'énormes livres. Mon père criait pour que je me calme ma mère aussi criait je ne savais pas pourquoi ils criaient comme si ils espéraient qu'en criant ils allaient me faire arrêter de pleurer. Ils ne cessaient de répéter -calme toi je t'en supplies calme toi- ils ne contrôlaient plus rien, ils se sentaient impuissant mes soeurs avaient peur... . On a du me transporter à l'hôpital heureusement un ambulance est arrivée en 15min ce qui était un record mais il fallait faire vite... . Ma mère m'a transporté avec l'infirmière... . On a du prendre une troisième personne pour me soutenir parce que je bougeais avec une telle force (étant inconsciente de ce que je faisais) que même les deux personnes qui me soutenaient, avait du mal à me tenir... . pendant se temps Emmanuelle n'arrivait pas à dormir, mon papa non plus d'ailleurs. Il a fait le ménage dans toute la maison pour se calmer il a bu tellement il avait peur et il a fumé aussi. Toute ma famille a passé une mauvaise nuit une affreuse nuit hantée de cauchemars... . On ma mis sous calmants mais une dose qu'un adulte pouvait supporter. Heureusement je me suis réveillée deux ou trois jours après et c'était un soulagement pour tous car cette maladie ne va pas m'avoir aussi facilement...
le déménagement prématuré...
Après ce fâcheux évènement, nous avons du donc partir de notre propre maison à laquelle nous résidions depuis six ans... Nous sommes allé un département au dessus des midi Pyrénées nous sommes donc entré dans le Lot-et-Garonne à Nérac pour être précise. Nous sommes arrivé en été 2006 dans un appartement... Ma mère, Marion et moi n'avions pas l'habitude d'un tel endroit étant habitué à la campagne à l'air pur et frais de la nature...Cela a été la pire année de notre vie....Mon père avait quitté son job et s'est lancé dans la création d'une entreprise d'électricien bricoleur...Malheureusement il ne l'a pas tenue et 20 000 euros ce sont envolés. Les disputes ne cessaient de croitre de jour en jour...Mon père, n'ayant pas céder à l'alcool après la décès de ma sœur s'y noyait à en perdre la tête .J'ai sombré moi aussi je me suis mise a fumer pour oublier tout ce stress de plus les amies que je m'éttais faite étaient des dépressives je commençais à sombrer avec elle...à petit feu...ce n'était qu'une question de temps. Oh combien j'aurais aimé ravoir un psy....Oh combien j'aurais aimé remonter le temps me dire que c'était du passé mais il faut vivre avec ses peines et ses douleurs même si le fardeau est dur à porté pour ainsi faire face au plus grand au plus fort et au plus sombre de tous les obstacles....et il va me falloir beaucoup de courage pour affronter la suite bien qu'elle soit moins pire...
le déménagement prématuré...(suite)
....Nous revenons après un an de galère cette fois non dans un appartement mais dans un gîte à la campagne juste le temps de trouver une maison de campagne...Ce fut ma plus grande période de stress peut être pour ma mère et mon père également mais surtout pour moi...Mon père rentré tous les soirs toujours bourré et ça me faisait peur...Pourquoi n'arrêtait-il pas? Pourquoi ne voyait-il pas à quel point cela nous faisait mal à ma mère ma sœur et moi même... Pourquoi continue-t-il ainsi à ne pas voir qu'il nous fait souffrir en même temps qu'il souffre...Marion étant trop petite encore elle à du mal à comprendre tout ce qui se passe...Les ennuis continuaient de monter au fur et à mesure que nous avancions dans l'année...C'était l'été...mes parents travaillaient dur, tous les jours sans s'arrêter, bien que mon père est arrêté prématurément son entreprise, il construisait à l'aide d'un "ami" N***, la future clinique vétérinaire de ma mère et de sa collaboratrice B***. Bien entendu il ne rentrait jamais sobre, bien au contraire... Je m'occupais de la maison pendant leur absence ainsi que de ma petite sœur. J'aimais ces moments où j'étais seule, coupée de tout, ou j'étais enfin libre, toujours libre d'espérer, de garder cet espoir que tout aille mieux...espoir que je perdais le soir lorsque que mon père rentrait... C'était aussi cette période où j'ai goûté au tabac que je me suis passé depuis...Mon père était le seul point qui nous à permis de nous rapproché maman et moi...Il disait qu'après la perte de Morgane il voulait en finir et comme il n'avait pas le courage de mettre fin à ses jours, il voulait en finir avec l'alcool mais cette mort est beaucoup plus lente et beaucoup plus douloureuse autant pour celui qui la porte que les gens qui l'entourent...On le sentait tous, ma mère disais des fois : "j'ai l'impression de vivre avec un mort" moi aussi j'en avais bien l'impression...Un cadavre, sans vie, je sais que c'est dur ce qui nous arrive, qu'on ne cesse de voir le bout du chemin, que tout se détruit au fur et à mesure mais est-ce une raison pour ce détruire et en finir avec la vie? Est-ce une raison pour ne plus se relever? Je pensais que ce genre d'évènement souderait encore plus notre famille...J'avais tord....au contraire cela l'a encore plus détruite....
Heureusement l'été touche à sa fin et nous allons déménager une troisième et dernière fois dans une petite maison de campagne à X****. J'allais enfin avoir une véritable chambre.
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